« Melancholia » désigne alors la mélancolie politique de Victor Hugo devant l'exploitation des enfants. Victor Hugo, Mélancholia 1. Il est doux, Il est fort, il est grand ; il est utile à tous ; Comme l’aube au-dessus de l’océan qui roule, Il dore d’un rayon tous les fronts de la foule ; Il luit ; le jour qu’il jette est un jour éclatant ; Il apporte une idée au siècle qui l’attend ; Il fait son œuvre ; il veut des choses nécessaires, Agrandir les esprits, amoindrir les misères ; Heureux, dans ses travaux dont les cieux sont témoins, Si l’on pense un peu plus, si l’on souffre un peu moins ! Ô servitude infâme imposée à l'enfant ! Hélas ! Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Indiquez-nous votre adresse, nous vous enverrons un email pour regénérer un mot de passe. Titre issu d’une œuvre (gravure) de Dürer datée de 1514 (voir ci-dessus). La foule hait cet homme et proscrit cette femme ; Ils sont maudits. Au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Hélas ! Bonne analyse de cette gravure à cette adresse : Qui brise la jeunesse en fleur ! quelle est donc la loi formidable qui livre L’être à l’être, et la bête effarée à l’homme ivre ! Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. » Qui brise la jeunesse en fleur ! Hélas, et maintenant, deuil et pleurs éternels ! Dans ce poème en alexandrins , Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. et d’encens et de bruit enivrées, L’heure emporte en riant les rapides soirées, Et les nuits et les jours, feuilles mortes des cieux. Melancholia est un poème de Victor Hugo, paru en 1856 dans le recueil Les Contemplations. Victor Hugo, « Melancholia » (1856) « Melancholia » est un long poème dénonçant la misère du peuple dans le contexte de la révolution industrielle. Ces filles de huit ans qu’on voit cheminer seules ? Dans ce poème, Hugo évoque le travail dur et pénible des enfants. La foule, pour l’entendre, autour d’elle se rue. l’Analyse de MELANCHOLIA Tout d’abord, Victor Hugo dans son poème « MELANCHOLIA », montre les conditions déplorables des enfants dans le monde usinier pour faire avancer l’industrialisation. Melancholia, est un poème de Victor Hugo. elle vend La pauvre croix d’honneur de son vieux père, et pleure ; Elle tousse, elle a froid. Peu de poèmes ont aussi bien décrit que la cinquième strophe de « Melancholia » d’Hugo, extrait du recueil Les Contemplations (1856), la réalité terrible et les conséquences funestes du travail des enfants.. Melancholia. Les malheureux sont là, dans le malheur reclus. Que devenir ! C’est bien. La mère. Victor Hugo, dans Melancholia, nous fait une description lyrique du monde de l'usine et de la souffrance des enfants qui travaillent. Et le roulier n’est plus qu’un orage de coups Tombant sur ce forçat qui traîne des licous, Qui souffre et ne connaît ni repos ni dimanche. L’auteur est pour un travail fait par les adultes et non par les enfants « au nom du vrai travail, sain, fécond, généreux, qui fait le peuple et qui rend l’homme heureux ! Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas ! Ô jeunesse ! Les lustres aux plafonds laissent pendre leurs flammes, Et semblent la racine ardente et pleine d’âmes De quelque arbre céleste épanoui plus haut. elle traîne une robe de soie, Elle chante, elle rit… ah ! Dans ce poème en alexandrins, Victor Hugo dénonce le travail dur et pénible des enfants. L’enfant travaille et lutte encor ; Elle est honnête ; mais elle a, quand elle veille, La misère, démon, qui lui parle à l’oreille. qui donne, en somme, » bons et méchants ; Et rien ne reste là qu’un Christ pensif et pâle, Levant les bras au ciel dans le fond de la salle. D’autres, toute la nuit, roulent les dés joyeux, Ou bien, âpre, et mêlant les cartes qu’ils caressent, Où des spectres riants ou sanglants apparaissent, Leur soif de l’or, penchée autour d’un tapis vert, Jusqu’à ce qu’au volet le jour bâille entr’ouvert, Poursuit le pharaon, le lansquenet ou l’hombre ; Et, pendant qu’on gémit et qu’on frémit dans l’ombre, Pendant que les greniers grelottent sous les toits, Que les fleuves, passants pleins de lugubres voix, Heurtent aux grands quais blancs les glaçons qu’ils charrient, Tous ces hommes contents de vivre, boivent, rient, Chantent ; et, par moments, on voit, au-dessus d’eux, Deux poteaux soutenant un triangle hideux, Qui sortent lentement du noir pavé des villes… —. L’opinion rampante accable l’opprimé, Et, chatte aux pieds des forts, pour le faible est tigresse. onde où l’hydre à l’infini s’enlace ! 0 AVIS, CRITIQUES ET ANALYSES. Il veut obtenir l'adhésion de son lecteur, le persuader. De l’inventeur mourant le parasite engraisse. Le puissant resplendit et du destin se joue ; Derrière lui, tandis qu’il marche et fait la roue, Sa fiente épanouie engendre son flatteur. Parfois, comme aux forêts la fuite des cavales, Les galops effrénés courent ; par intervalles, Le bal reprend haleine ; on s’interrompt, on fuit, On erre, deux à deux, sous les arbres sans bruit ; Puis, folle, et rappelant les ombres éloignées, La musique, jetant les notes à poignées, Revient, et les regards s’allument, et l’archet, Bondissant, ressaisit la foule qui marchait. La faim passe bientôt sa griffe sous la porte, Décroche un vieux manteau, saisit la montre, emporte Les meubles, prend enfin quelque humble bague d’or ; Tout est vendu ! Melancholia (extrait) Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Le besoin fuit le mal qui le tente et le suit, Et l’homme cherche l’homme à tâtons ; il fait nuit ; Les petits enfants nus tendent leurs mains funèbres ; Le crime, antre béant, s’ouvre dans ces ténèbres ; Le vent secoue et pousse, en ses froids tourbillons, Les âmes en lambeaux dans les corps en haillons : Pas de cœur où ne croisse une aveugle chimère. Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue. sillons creusés par ces mornes charrues : Nuit, douleur, deuil ! Elle accuse quelqu’un, une autre femme, ou bien Son mari. Victor Hugo, Melancholia. Tout est d'airain, tout est de fer. propose tres largement sa vision de l.art dramatique, du drame romantique. Noir paradis dansant sur l’immense cachot ! L’animal éperdu ne peut plus faire un pas ; Il sent l’ombre sur lui peser ; il ne sait pas, Sous le bloc qui l’écrase et le fouet qui l’assomme, Ce que lui veut la pierre et ce que lui veut l’homme. Ils n’ont qu’une pensée : A quel néant jeter la journée insensée ? cela se voit souvent. Vieillard, chapeau bas ! Il a composé une oeuvre gigantesque qui témoigne de nombreux engagements personnels. Malheureuse ! Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? Ce passant Fit sa fortune à l’heure où tu versais ton sang ; Il jouait à la baisse, et montait à mesure Que notre chute était plus profonde et plus sûre ; Il fallait un vautour à nos morts ; il le fut ; Il fit, travailleur âpre et toujours à l’affût, Suer à nos malheurs des châteaux et des rentes ; Moscou remplit ses prés de meules odorantes ; Pour lui, Leipsick payait des chiens et des valets, Et la Bérésina charriait un palais ; Pour lui, pour que cet homme ait des fleurs, des charmilles, Des parcs dans Paris même ouvrant leurs larges grilles, Des jardins où l’on voit le cygne errer sur l’eau, Un million joyeux sortit de Waterloo ; Si bien que du désastre il a fait sa victoire, Et que, pour la manger, et la tordre, et la boire, Ce Shaylock, avec le sabre de Blucher, A coupé sur la France une livre de chair. Foules ! Ô forêts ! Ô Dieu ! 7. Dans ce poème à caractère pathétique, Victor Hugo nous fais part de ses sentiments et de ce qu'il voudrait : la liberté et … Cette fille au doux front a cru peut-être, un jour, Avoir droit au bonheur, à la joie, à l’amour. qu’il soit maudit au nom du travail même, Au nom du vrai travail, saint, fécond, généreux, Qui fait le peuple libre et qui rend l’homme heureux ! en proie à l’hiver ! Progrès dont on demande : « Où va-t-il ? » L’aïeule. J'ai aimé Ils s’en vont travailler quinze heures sous des meules ; Ils vont, de l’aube au soir, faire éternellement Dans la même prison le même mouvement. » Lui, cependant, tandis qu’on bave sur sa palme, Debout, les bras croisés, le front levé, l’œil calme, Il contemple, serein, l’idéal et le beau ; Il rêve ; et, par moments, il secoue un flambeau Qui, sous ses pieds, dans l’ombre, éblouissant la haine, Éclaire tout à coup le fond de l’âme humaine ; Ou, ministre, il prodigue et ses nuits et ses jours ; Orateur, il entasse efforts, travaux, discours ; Il marche, il lutte ! Il se livre à un véritable réquisitoire contre les exploiteurs et le capitalisme moderne naissant. Accroupis sous les dents d'une machine sombre, Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre, Innocents dans un bagne, anges dans un enfer, Ils travaillent. Le poème que je préfère parmi ceux de mon anthologie, est "Mélancholia" de Victor Hugo car c'est une poèsie très engagée et très virulente contre le travail des enfants. champ triste où souvent a germé Un épi qui fait peur à ceux qui l’ont semé ! Écoutez bien. Cours de Français - Les poètes engagés - Maxicours . Ce juge, — ce marchand, — fâché de perdre une heure, Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure, L’envoie au bagne, et part pour sa maison des champs. travail dont le souffle étouffant Défait ce qu’a fait Dieu ; qui tue, œuvre insensée, La beauté sur les fronts, dans les cœurs la pensée, Et qui ferait — c’est là son fruit le plus certain — D’Apollon un bossu, de Voltaire un crétin ! Les enfants, ces innocents cruels, La suivent dans la rue avec des cris de joie. L’hiver, dans les temps froids ; Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille. Qui, des vents ou des cœurs, est le plus sûr ? Le soir, elle regarde en rêvant quelque étoile, Et chante au bord du toit tant que dure l’été. Lapoesie.org est un site de poésie gratuit. Les valses, visions, passent dans les miroirs. Va-t-en, infâme ! Elle n’a rien ; Pas d’argent ; pas de pain ; à peine un lit de paille. Et le fond est horreur, et la surface est joie. Melancholia, est un poème de Victor Hugo. Quel est leur crime ? Une femme au profil décharné, Maigre, blême, portant un enfant étonné, Est là qui se lamente au milieu de la rue. Un homme y dort. la cendre est sur leur joue. Cependant, sous le faix sa tête à la fin ploie, L’âge vient, il couvait un mal profond et lent, Il meurt. Elle pleure, et s’en va. Quand ce spectre a passé, Ô penseurs, au milieu de ce groupe amassé, Qui vient de voir le fond d’un cœur qui se déchire, Qu’entendez-vous toujours ? On compare souvent ce poème aux Misérables, car Victor Hugo y dénonce les conditions de travail et de vie de son époque. Passez au mode éclairé qui est plus agréable pour vos yeux pendant la journée. A dix-sept ans ! L’extrait suivant est le plus célèbre. Dans son poème « Melancholia », extrait du recueil des Contemplations (1856), Victor Hugo dénonce les conditions pénibles des enfants qui travaillent à l'usine, dans un siècle où le progrès privilégie l'esprit de profit. Conclusion Victor Hugo cherche à émouvoir le lecteur, il fait plus appel à ses sentiments qu'à sa raison. Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ? travail dont le souffle étouffant Tous s’en vont en disant : « C’est bien ! Victor Hugo, « Melancholia », extrait des Contemplations (1856) (Commentaire composé). Un homme s’est fait riche en vendant à faux poids ; La loi le fait juré. Le poème Melancholia de l'auteur Victor Hugo à lire dans le coin des mots